top of page

« Chaque région de la terre a sa propre symphonie d’oiseaux, qui lui confère une tonalité particulière {…} »

R.Murray Schafer

Passioné par les "sons de la nature", je parcours le Québec à la recherche de ce qui fait l'identité acoustique de notre territoire. Cela s'inscrit par le biais des êtres vivants qui l'habitent: humains comme non-humains.

vlcsnap-2023-02-23-14h47m57s832.png

À propos

Démarche

Certains scientifiques affirment que nous connaissons aujourd’hui une crise écologique qui a comme origine l’activité humaine. Cette période géologique a comme nom : l’Anthropocène.

Sensible à ce sujet, je tiens à promouvoir une « écologie sonore ». Tel que le pensait M.Schafer « Il y a pollution sonore quand l’homme n’écoute plus, car il a appris à ignorer le bruit. La lutte contre cette pollution consiste aujourd’hui à chercher à en diminuer l’intensité. C’est là une approche négative». Il suggérait alors de réfléchir aux sons que nous voulons conserver.

Depuis la révolution industrielle, les différentes innovations humaines (machines industrielles, véhicules, etc) ont changé le paysage sonore tel qu'il existait. De par leurs puissances, elles sont venues créer un masque sonore qui détériore notre rapport aux détails. S’en suit alors une lutte pour des « niches » acoustiques qui affectent autant les humains que les animaux. Des études montrent notamment la capacité qu’ont certaines espèces citadines d’oiseaux à adapter leurs chants pour conserver une méthode de communication efficace. D'autres expliquent également l’impact néfaste des bruits de moteurs de bateaux sur la communication de certaines espèces aquatiques comme les baleines. Il est aussi aujourd’hui connu qu’un bruit environnemental trop élevé augmente le risque d’accidents cardiovasculaires chez les humains.
 

Je crois donc que l’écologie sonore est un sujet important. Il touche à différentes disciplines complémentaires: la science, les médias et l’art. La science permet une compréhension des enjeux et soulève des problématiques (de conservation ou de santé). Les médias (baladodiffusion, médias sociaux, etc...) permettent la mise à nu des enjeux soulevés par la science. Enfin, l’art permet la mise en place d’un imaginaire collectif suscitant une amélioration de notre environnement.
Sous un angle poétique, il m'apparaît donc important de mettre en avant les environnements acoustiques “sains”, que l’on retrouve principalement dans des zones reculées et naturelles.
Pour cela, je désire valoriser les territoires et les paysages du Québec en collaborant avec les acteurs de ces mêmes territoires. Que ce soit des artistes, des lieux ou encore des évènements.

bottom of page